C’est après une décision prise par le comité des agréments de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), sur le retrait des agréments de la MUTRAGUI et la SONAG, que le président du conseil d’administration ( PCA) de la société nouvelle d’assurance Guinée (SONAG ) d’Elhadj Habib Mohamed Hann accompagné du représentant de la société MUTRAGUI a animé ce mercredi 08 Mai à Conakry, un point de presse.

Objectif: demander aux autorités leur réhabilitation afin de sauver des des milliers d’emplois et éviter des victimes collatérales dans le pays.

« Cette nouvelle a été pour nous difficile de même une catastrophe. Qu’à cela ne tienne, nous avons jugé nécéssaire de nous approcher , de nous assurer pour leur donner des assurances de sens aigu de responsabilité de dirigeants que nous sommes, de nous rapprocher  également aux personnes qui composent  nos activités parce qu’il y va de la survie de leurs emplois et de leurs familles. Il est important de nous rapprocher également de tous nos partenaires, les intermédiaires et tous ceux qui sont liés dans le monde d’assurance car la SONAG exerce depuis 1989 et fut la première compagnie d’assurance en Guinée. La Mutragui a suvi de façon très responsable cette profession », a introduit Elhadj Habib Hann.

Et d’ajouter, «Il est de notre devoir de prendre nos responsabilités pour informer que nous assumons entièrement la responsabilité de nos engagements vis-a-vis de nos assurés dans le cadre de la couverture d’assurances et vis-a-vis de nos rassurés les traités qui nous lient  des victimes, des malades et tous ceux qui sont liés par des couvertures d’assurances. Aujourd’hui, nous avons pris des dispositions nécéssaires pour nous rapprocher de la tutelle afin de nous voir comment on peut reconsidérer la decision qui a été prise et permettre aux entreprises de continuer leurs activités », a indiqué le PDG.

«Pour le moment, nous privilégions la haute autorité pour sauvegarder les emplois de ceux qui travaillent dans ces compagnies. Nous sommes animés par un dynamisme. La seule vision, c’est de sauvegarder ces emplois. Nous avons plus de 500 emplois ici à Conakry ainsi qu’a l’intérieur du pays. Donc, il faudrait que la (BCRG) à travers le 1er responsable d’accepter  les règles et normes permettant aux compagnies de fonctionner », a-t-il mentionné.

Le premier ministre Guinéen,Amadou Oury Bah etait en face des médias ce vendredi, 10 Mai 2024, dans un réceptif hôtelier de la place, pour aborder des sujets liés au retour à l’ordre constitutionnel,la situation sociopolitique et économique du pays et des questions de l’immigration des jeunes Guinéens après la morts d’une vingtaine de jeunes de Matam(Conakry) dans les eaux Sénégalaises en partance pour l’Espagne.

D’entrée de jeu,le ministre chef du Gouvernement, Amadou Oury Bah, a souligné que son Gouvernement n’est pas entrain de faire une simple passation de pouvoir. » Mais plutôt quelque chose qui va garantir le vivre ensemble avec des institutions fortes afin ee faciliter la gouvernance pour ceux qui viendront après cette transition politique.Le recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC), l’organisation d’élections transparentes et incontestables sera facilitée. Le RAVEC permettra désormais aux Guinéens de se faire recenser, où qu’ils se trouvent, de les suivre et, en bref, d’avoir une véritable politique d’identification. Avec le RAVEC, nous préparons la Guinée pour les 60 prochaines années », a affirmé Bah Oury, premier ministre chef du Gouvernement.

Poursuivant son intervention, le premier ministre a précisé que l’objectif de cette transition politique actuelle en Guinée, n’est pas de réaliser une simple passation de pouvoir,mais après cette transition que la Guinée puisse actualiser les attentes de nos générations depuis l’indépendance.

« En politique, il est difficile de satisfaire tout le monde. C’est vrai qu’il faut aller aux élections, mais précipiter cette phase a toujours des conséquences graves. Lors de la dernière transition, il avait été décidé d’organiser les élections en 18 mois. La suite a été plus d’une décennie de retards dans la construction d’un pays démocratique. Vous ne pouvez pas construire des institutions sur du sable mouvant.Sinon, cela sera un perpétuel recommencement. Et l’expérience a montré que la plupart des pays qui n’ont pas fait l’effort de prendre en compte leur propre passé pour le corriger et tirer les leçons, s’engouffrent malheureusement encore davantage dans des cycles d’instabilité et parfois même dans des guerres civiles », a expliqué le premier ministre chef du Gouvernement.

Sur la question de l’immigration des jeunes Guinéens, le premier ministre a rappelé que la Guinée sera bientôt un eldorado. »Dans trois (3) à quatre (4) ans, la Guinée refoulera du monde grâce à sa production. Déjà, en ce qui concerne l’importation du riz, nous demanderons aux importateurs de réduire leurs importations. Par exemple, celui qui importe 100 tonnes en fera désormais 50 et produira 50 avec le soutien de l’État guinéen. C’est une stratégie qui nécessitera davantage de main-d’œuvre. Cela signifie que la Guinée sera la nouvelle destination », a fait savoir le premier ministre chef du Gouvernement.

Abondant le volet économique de Guinée, Bah Oury, a parlé du projet Simandou dont selon lui,les négociations sont déjà terminées. A en croire le premier ministre,le projet Simandou est le projet minier le plus important aujourd’hui dans le monde avec plus de 15 milliards de dollars. » Il y a aussi le projet paronama et Alteo, qui apporteront beaucoup de choses à notre pays en matière d’employabilité » dit-t-il.

Sylla Ibrahima Kalil,pour www. conakrynews.org 625444534