Des Guinéens mettent des Guinéens au chômage sous la férule d’un peuple anachronique ( Par Mathé )




images-5 Des Guinéens mettent des Guinéens au chômage sous la férule d’un peuple anachronique ( Par Mathé )

Le droit à l’information et celui au travail sont des nombreux droits civiques qui reviennent aux êtres humains . Ces droits sont aujourdhui coupés en morceaux . D’abord le retrait des licences de ces médias pour non respect des cahiers de charges selon des autorités , plus loin le retrait des frequences d’Espace et de Sweet FM .

Le droit à l’information pour des citoyens qui ne jurent que par ces médias fermés est retiré . Ensuite venons- en aux centaines  d’emplois pour ne pas dire morts mais agonisant car les bonnes personnes peuvent toujours aider les dirigeants de la transition à comprendre que nous sommes entre guinéens . Malheureusement dans la situation actuelle des choses , d’autres guinéens et des hommes du serail se moquent des soldats du micro à travers la plume ou la parole durant cette traversée du desert que mènent ces journalistes du monde privé guineen.

Je crois s’il y’a une chose en quoi le CNRD a été utile aux populations c’est bien de contribuer au déballage de la nature du guinéen qui miroite au peuple qu’il se bat pour lui. Quelle déchéance pour ces cadres qui ont en majorité défilé dans les studios de ces maisons de radios , parfois qui ont encensés les travailleurs de ces ondes . Le travail est une religion , le perdre vous eloigne de la boussole religieuse . Car, c’est par le travail votre dignité est respectée et c’est par lui votre foi en Dieu est au firmament . Mais si certains estiment qu’il n’y a pas que c’est trois ( 3 ) médias dans le pays , cela est une evidence.

Le plus important ce sont des consequences visuelles avec ces femmes et hommes qui se réveillent désormais chaque matin sans activité, ce de çà dont- il s’agit . Ici les voix de recours n’existent plus , ceux qui parlent, c’est uniquement dans leur intérêt et dans l’attente d’un decret presidentiel . La critique au sein de la presse est une marque de la liberté de ton , mais dans cette même presse ca sensibilise et ça pousse à l’ éducation civique . Il est temps que des petits souliers aux tribunes journalières et autres demagogues de hauts rangs comprennent qu’ils ne peuvent pas éternellement induire les autorités en erreur en les faisant croire que le peuple est maboul, même si certains le considèrent en attendant anachronique .

Mathé Bah, journaliste



Share this content: